Nous remercions Jean-Luc DESCHAMPS, de nous avoir transmis des informations de son ancien site internet
WEB MASTER : Jean-Luc DESCHAMPS et Christian CASON
Vous pouvez parcourir le calendrier, pour avoir, jour par jour ou, mois par mois les activités et les devoirs de mémoires de la section
Photo site internet mairie de Doizieux
Le samedi 14 septembre 2024, l’ANSORAAE et L’ANORAAE étaient présents pour honorer les morts du crash de l’avion sanitaire DAKOTA C47. Le 1er novembre 1944, le C47, serial 42-92700 du 17th Troop Carrier Squadron appartenant au 64th Transport Carrier Group de la 12th Air Force USAAF, basé à Istres, s’écrasa lors d’un vol d’évacuation sanitaire entre Luxeuil et Istres par mauvaises conditions météorologiques ( brouillard intense, givre et pluie) vers 14h30 heures au lieu-dit » Le Chirat de l’Escoutay », près de la ferme de Bote, sur la commune de DOIZIEUX. L’enquête diligentée par les autorités militaires aériennes a établi que le C47 qui s’est écrasé le 1er novembre 1944 à 90 mètres du sommet d’une montagne culminant à 1350 mètres, sur un versant à 45 degrés, couvert d’arbres et de rochers, fut victime d’un fort givrage qui eut la conséquence d’alourdir l’appareil en lui faisant perdre sa puissance et de l’altitude. L’avion fut complètement détruit par l’incendie, au point d’impact. L’aile droite de l’avion, arrachée par les arbres, fut retrouvée à 270 mètres du lieu de l’accident. Le cockpit fut replié sous le fuselage qui brûla entièrement, à l’exception des deux ailes et d’une partie de la queue. La radio et l’équipement de bord furent également détruits.
Onze corps étaient brûlés et il fallut recourir à une dépanneuse pour soulever l’épave afin de dégager les autres victimes prisonnières sous la carlingue. Treize corps furent dégagés par les F.F.I. et les sept autres par les Américains.
Cette année plus de 100 personnes étaient présentes, malgré une bise glaciale et un brouillard épais. On comptait également parmi les participants les représentants des autorités civiles et militaires, placés sous la direction du préfet de la Loire et du maire de Doizieux. Nous remercions également la présence des représentants des autorités américaines et allemandes ainsi que Monsieur David W.Paul, le petit fils du capitaine William A.Steinurst (DCD dans le crash), venue de Philadelphie en compagnie de son épouse Rachael pour rendre hommage à son grand-père. Cette cérémonie, par le biais de la municipalité de Doizieux,en partenariat avec l’association historique vérannaire, a obtenu par la préfecture de la Loire le Logo des 80 ans de la libération.
Christian CASON
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Photo mairie de Doizieux, exposition Association Historique Vérannaise "NOTRE HISTOIRE"
Le samedi 13 octobre 2012, Monsieur Antoine FAVRE, Président du Comité Cantonal de la Grand-Croix, accompagné de Monsieur André BARONNIER, secrétaire du Groupement Rhône Alpes de l’ANSORAA et de Monsieur Jean-Luc DESCHAMPS, membre de la Section ANSORAA Rhône Loire, s’est rendu "Au Buisson" à MACLAS chez Monsieur Pierre DUMAS, historien pour l’Association "Visages de notre Pilat" .
C’est à Monsieur Pierre DUMAS et Monsieur Paul MATHEVET que l’on doit ce lieu du Souvenir dit de " LA JASSERIE " .
Ce projet a été soutenu par :
Monsieur Dominique CROZET, Maire de Doizieux, Monsieur André CHAZALON, Maire de Grand Croix et membre honoraire du Parlement, Le lieutenant-Colonel VILLEDIEU, Président du Souvenir Français, Monsieur Antoine FAVRE, Président du Comité Cantonal de la Grand Croix pour le Souvenir Français, Nous avons recueilli le récit de Monsieur Pierre DUMAS que vous pouvez visionner sur cette vidéo . Par ailleurs, Monsieur Pierre DUMAS nous a remis et dédicacé son ouvrage » Drame dans le Pilat «
avec son autorisation de le mettre en ligne sur notre site. Cet ouvrage contient 61 pages présentées au format PDF. Un clic sur ce lien vous permet d’y accéder : DRAME DANS LE PILAT.
Le 1er novembre 1944, le C47, serial 42-92700 du 17th Troop Carrier Squadron appartenant au 64th Transport Carrier Group de la 12th Air Force USAAF, basé à Istres, s’écrasa lors d’un vol d’évacuation sanitaire entre Luxeuil et Istres par mauvaises conditions météorologiques ( brouillard intense, givre et pluie) vers 1430 heures au lieu-dit » Le Chirat de l’Escoutay », près de la ferme de Bote, sur la commune de DOIZIEUX.
L’Association Rhôdanienne pour le Souvenir Aérien (ARSA) s’est beaucoup intéressée à cette tragédie, voici son compte-rendu:
L’enquête diligentée par les autorités militaires aériennes a établi que le C47 qui s’est écrasé le 1er novembre 1944 à 90 mètres du sommet d’une montagne culminant à 1350 mètres, sur un versant à 45 degrés, couvert d’arbres et de rochers, fut victime d’un fort givrage qui eut la conséquence d’alourdir l’appareil en lui faisant perdre sa puissance et de l’altitude. L’avion fut complètement détruit par l’incendie, au point d’impact. L’aile droite de l’avion, arrachée par les arbres, fut retrouvée à 270 mètres du lieu de l’accident. Le cockpit fut replié sous le fuselage qui brûla entièrement, à l’exception des deux ailes et d’une partie de la queue. La radio et l’équipement de bord furent également détruits.
Onze corps étaient brûlés et il fallut recourir à une dépanneuse pour soulever l’épave afin de dégager les autres victimes prisonnières sous la carlingue. Treize corps furent dégagés par les F.F.I. et les sept autres par les Américains. Cette catastrophe aérienne, la plus meurtrière qu’ait connue le Pilat, fut évoquée par Bernard Plessy dans son livre " Le Pilat Insolite " et par un témoin de l’époque, Eugène Masson, le propriétaire de la Jasserie, grand-père de Georges et Alain Masson, dans son livre « Souvenirs du Mont Pilat » publié en 1955.
(Extraits du livre « Souvenirs du Mont Pilat ».
… Le jour pointait, quand un jeune paysan du hameau de la Roche, vint à la maison nous apprendre la terrible nouvelle…
Avec ce jeune paysan, j’allais sur les lieux du sinistre…. Les pierres du chirat semblaient autant de monuments funéraires.
Un soulier de femme, intact, attestait qu’il devait avoir une infirmière parmi les victimes. Les lambeaux de pansements en plâtre, donnaient à ces malheureux une fin encore plus lamentable. Avoir échappé à la mort sur le champ de bataille et venir la trouver dans la Pilat, pays du silence et de la paix.
Un soldat pourtant, avait échappé à l’incendie. Son cadavre était là, étendu sur le bord du chemin. Son corps athlétique ne portait aucune trace de brûlure. Sa figure était reposée. Il semblait dormir et portait une médaille religieuse.
…. Tous ces restes … furent déposés à l’hôtel de l’OEILLON où se trouvaient les autorités. (Fin des extraits du récit)
15 blessés en cours d’évacuation dont six prisonniers allemands.
Aleda E. LUTZ avait effectué 196 missions, soit plus de 800 heures de vol dans les avions d’évacuation sanitaire. Elle accompagna environ 3500 soldats.
Elle fut la première femme officier américaine tuée en Europe lors de la Deuxième Guerre Mondiale et reçut, à titre posthume, la Distinguished Flying Cross.
Aleda E. LUTZ fut inhumée au cimetière militaire américain de Draguignan, comme les autres victimes américaines du crash.
Un dispensaire et un navire-hôpital américains portent son nom.
Liens concernant l’avion: C47 DAKOTA – DOUGLAS C47 DAKOTA/SKYTRAIN
Lien concernant les : STELES COMMEMORATIVES DE LA TRAGEDIE
Lien concernant les : PREMIERES PHOTOS DE LA CEREMONIE D’INAUGURATION DU 07 SEPTEMBRE 2002
Lien relatant l’évènement tragique : LIEU DU CRASH – RECIT – PHOTOS DE STELE
5 membres d’équipage :
1st Lt Carson M. Roberts – Pilote.
2nd Lt Williams C. Ward – Copilote.
Sgt Shirley N. Breckinridge – Mécanicien.
Cpl Howard E. Kahler – Radio.
1st Lt Aleda E. Lutz – infirmière.